jeudi 26 septembre 2013

Paris Fashion Week – Collections Femme – Jour 1



Après New-York, Londres et Milan, la valse des collections poursuit son chemin à Paris. Première grande tendance repérée, le Minimalisme qui a envahit les podiums et a même fait une incursion de force au cœur de la mode italienne, connue d’habitude pour son aspect fastueux et excessif, continue son envolée et donnant le ton aux défilés Parisiens. Day 1 de Fashion Week toujours connue pour mettre en avant la jeune création, les Garçons aux Foulards ont suivi en direct cette première journée placée sous le signe de la mode et vous dévoilent leur Coups de cœur pour le printemps été 2014 !

Moon Young Hee

Matinée superbe d’automne, Ecole des Beaux Arts, Cours des Mûriers, le décor tonne le ton à une collection tout en finesse. Délicats jeux de pliages du tissu façon origami, les mannequins, make up nude et cheveux attachés-détachés, l’idée de transparence et de légèreté des tissus contraste avec la construction quasi architecturale des modèles.

© Les Garçons aux Foulards - Moonyounghee SS14
© Les Garçons aux Foulards - Moonyounghee SS14

Robes, vestes, manteaux, t-shirt se font over size, jouant sur les volumes, parfois exagérés, mais à la ligne toujours maitrisée. La gamme de couleur pure, chère à la créatrice d’origine coréenne, alliant noire, blanc, sable, et kaki rehaussé de bleu dur, donne le ton de ce début de Fashion Week indéniablement sous le signe d’une certaine maîtrise.

© Les Garçons aux Foulards - Moonyounghee SS14
© Les Garçons aux Foulards - Moonyounghee SS14





Christine Phung

Quelques minutes plus tard, c’est sur la terrasse du plus célèbre grand magasin parisien, que la créatrice franco-cambodgienne, Christine Phung, nous a donné rendez-vous pour présenter sa toute nouvelle collection printemps été 2014. En décor, la tour Eiffel et l’azur infini du ciel de Paris, en bande son le groupe Hollydays qui interprétait en live trois de ses morceaux, et en fond, une collection intitulée Liquid Dilusion, imaginant l’histoire d’une femme plongeant dans l’eau avec fracas et effervescence, pour aboutir à une immersion dans une eau à la fois douce et étrange, traversée de rais de lumière. Dissolution, abstraction, les frontières du solide, du liquide et de l’aérien s’estompent ; sentiment mis en exergue par le décor composé de cubes d’eau reflétant à l’infini le ciel et les silhouettes des mannequins.

© Les Garçons aux Foulards - Christine Phung SS14
© Les Garçons aux Foulards - Christine Phung SS14
© Les Garçons aux Foulards - Christine Phung SS14

Jeux de lumières provoquant ombres, fantasmagorie graphique et dentelles de lumières, l’approche quasiment onirique se traduit sur les textiles, leur matière, leur ligne, leur graphisme, imprégnant la structure des tissus qui s’en ressent : jacquards tissés réversibles, patchworks, imprimés numériques de dentelles..

© Les Garçons aux Foulards - Christine Phung SS14
© Les Garçons aux Foulards - Christine Phung SS14
© Les Garçons aux Foulards - Christine Phung SS14

Une collection à l’image de la créatrice, lauréate du prestigieux prix de l’Andam 2013, emprunte de sensibilité et de féminité. Douceur infinie des silhouettes bercées par le groupe Hollydays, gamme de couleur fondue en camaïeux de crème et de gris nuage, juste rehaussé de bleu cobalt pour dynamiser l’ensemble, jeux de transparence, travail de plissés, enfin, les imprimés graphiques, chers à Christine, signent comme chaque saison la collection.

© Les Garçons aux Foulards - Christine Phung SS14
© Les Garçons aux Foulards - Christine Phung SS14
© Les Garçons aux Foulards - Christine Phung


Ground Zero

Troisième très beau défilé parisien pour Eri et Philip Chu, jeunes créateurs de Ground Zero sous les verrières de l’atelier richelieu. Maniant comme toujours les jeux de construction et la force des imprimés, transformant les concepts en réalisations visuelles et esthétiques, les frère Chu se sont intéressés pour la collection printemps été 2014 à l’adolescence. Non pas en la percevant comme cette phase ingrate si souvent crainte, mais plutôt comme une étape de transformation et de mutation.

© Les Garçons aux Foulards - Ground Zero SS14
© Les Garçons aux Foulards - Ground Zero SS14
© Les Garçons aux Foulards - Ground Zero SS14

Mutation travaillée au sein de la collection au travers des silhouettes se métamorphosant à chaque passage, se déstructurant, se reconstruisant, cachant ou dévoilant des parties du corps, mais aussi et surtout mutation végétale et florale. Explosion graphique de couleurs et de motifs marquant fortement la collection, les imprimés floraux enrichissent la personnalité de la femme Ground Zero.

© Ground Zero SS14
© Ground Zero SS14

© Les Garçons aux Foulards - Ground Zero SS14
Les silhouettes particulières cette saison jouent sur les asymétries et les oppositions. Ainsi la structure du néoprène se marie avec la légèreté de l’organza, la transparence de la soie avec la richesse des cachemires signant définitivement la collection la plus forte et la plus emblématique de cette première journée de défilé ! 

© Ground Zero SS14
© Ground Zero SS14


© Les Garçons aux Foulards - Eric et Philip Chu




Dévastée

Ophélie Klere et François Alary, les deux jeunes créateurs et fondateurs de la griffe Dévastée, ont choisis comme thématique pour leur défilé printemps été 2014 le cimetière d’Aoyama à Tokyo. Beauté et sensibilité romantique presque post-moderniste, le duo Dévastée voit la beauté en toute chose et surtout là ou ont ne l’attend pas forcement.

© Les Garçons aux Foulards - Dévastée SS14
© Les Garçons aux Foulards - Dévastée SS14

De ce voyage nocturne au pays du soleil levant, Ophélie Klere et François Alary en ressortent une collection élégante et légère. Manteau court over size, robes fluides en soie ou en jersey, shorts structurés taille haute ou encore chemises à col et poignets contrastés, l’alphabet Dévastée, contemporain, s’inscrit de façon décalée dans les codes urbains parisiens ou tokyoïtes. Ôde à une certaine forme de féminité, désinvolte, insouciante, se moquant de tout et surtout de la mort. Le colorama oscillant exclusivement du noir en blanc en faisant parfois quelques incartades par le gris ; se compose quelques fois de matières unis, mais fait la plus part du temps place à des imprimés graphiques, exclusifs, dessinés par le duo de créateurs.

© Les Garçons aux Foulards - Dévastée SS14
© Les Garçons aux Foulards - Dévastée SS14

Monstres souriants, gentils fantômes, tombes et allées du cimetière d’Aoyama, tous les sujets relatifs à la thématique principale sont bons pour jouer sur les graphismes et les dessins. Loin de la régularité habituelle d’un imprimé fondu ou retravaillé sur ordinateur, chaque pièce de la collection réserve son lot de surprise et d’émerveillement. Touches d’humour cachées, la fille Dévastée, espiègle se moque bien des codes et entend profiter de son insouciante jeunesse et rire de la mort plutôt que de s’en apeurer, et nous ne pouvons que l’en féliciter ! Bravo !

© Les Garçons aux Foulards - Dévastée SS14
© Les Garçons aux Foulards - Dévastée SS14


Converse love Maison Martin Margiela (et inversement)

Fin de journée sur les chapeaux de roue dans le Marais, dans notre concept store masculin préféré – l’Eclaireur, qui le temps d’une soirée a retiré son habit de cabinet de curiosité contemporain pour accueillir le temps le lancement de la collaboration Converse – Maison Martin Margiela. Association étonnante me direz-vous, pas tant que cela finalement. 

© Les Garçons aux Foulards - Converse X Margiela

© Les Garçons aux Foulards - Converse X Margiela


Reprenant les codes de la peinture blanche et de la transformation et de la récupération d’objets chers au styliste le plus discret de son temps, Maison Martin Margiela et Converse ont lancés un modèle de skate shoes (tendance immanquable de ces deux prochaines saisons) de couleur, recouvert de peinture, dont l’aspect blanc, se patinant avec le temps, laissera se découvrir, millimètre par millimètre, la couleur originale de la toile. Trait d’union entre ces deux univers, l’artiste Pimax, reconnu dans le monde entier pour son travail sur la matière et sur le mouvement, a crée pour l’événement trois sculptures, trois figures libres autour des thématiques de blancheur, de peinture et de matière. (A découvrir rapidement dans le boutiques Maison Martin Margiela et converse !)

© Les Garçons aux Foulards - Converse X Margiela

A.

lundi 16 septembre 2013

Wanted - Les Skates Shoes


© Céline by Les Garçons aux Foulards


Septembre 2013, c'est la rentrée, on fait le plein de stylos Bic, on s'achète un nouvel agenda, un nouveau sac et puis si on craquait pour une paire skate shoes ? A 14 ans je portais des Vans, luxe ultime de l'ado des années 2000 qui voulait avoir l'air cool. 2013, rien n’à changé (ou presque!) Qu'on lise, feuillette ou simplement surfe sur le net, on ne peut passer à côté de cette tendance qui pointe le bout de son nez depuis plusieurs saisons déjà.

Né de la Pop Culture Californienne et urbaine Américaine, le style skateur se voit hissé cette saison sur les hauteurs la Fashion par les créateurs de mode du monde entier. Depuis plus de 5 ans la sneakers est à la mode, en réalité indémodable ; la sneakers est désormais l'atout charme des marques de luxe. Véritable étendard Fashion du Trendy Cool, la sneakers est aujourd'hui la It Shoes à posséder ou à collectionner.

Simple mode saisonnière ou la skate shoes va-t-elle s'inscrire dans la continuité des vestiaires féminins et masculins ?

Après avoir vu le jour en 1966 en Californie, Vans se voit être aujourd'hui l'un des leaders de la Skate Shoes sur le marché. Crée par quatre fans de sport de glisse, la marque se voulait être révolutionnaire, donnant naissance un concept unique en son genre pour l’époque : le magasin d'usine proposant quasiment un système de fabrication à la demande. Anticipant les abus de la société de consommation auxquels elle se refuse, la marque pose ainsi les jalons de l'esprit qui ne la quitteras jamais. Par ailleurs définitivement avant-gardiste la marque perçoit avant l'heure les enjeux de la préservation de l'environnement et d'une consommation intelligente, elle surf dès ses débuts sur la vague écolo naissante. Fidèle à ses valeurs, Vans s'attache toujours aujourd'hui à confectionner ses chaussures avec des matériaux respectant l'environnement (comme le PET, un type de plastique recyclé).

© Vans FW13

On peut être cool, branché et respecter l'environnement ? Je dis Oui !!!

En 2009 voit le jour Twins For Peace, trois garçons à l'allure plus que Parisienne, lance la première marque européenne développant le concept simple du "Buy One, Give One". Allier mode et solidarité cela donne des baskets élégantes, simples, intemporelles dont la vente est au profit des enfants du monde (Brésil, Colombie, Inde…), faisant de Twins for Peace l’une des marques made in Europe qui fait aujourd'hui se poser la question de l'éthique dans l’univers de la mode. Leur truc en + ? Les lacets ont un embout peint en rouge, symbole de leur solidarité ou encore les modèles entièrement perlés à la main au Cameroun remixant les motifs traditionnels africains – un must have !

© Twins for Peace FW13



En 2011, nous voilà tous sous le choc après la présentation de la première collection Kenzo par Carol Lim et Humberto Leon ! Fondateurs et créateurs de génie d'Opening Ceremony, ils insufflent un nouvel air et une nouvelle vision dans l'univers du Prêt à Porter. Voilà que pour la première fois une marque haut de gamme s'offre le luxe de collaborer avec un géant du Streetwear : Vans !

© Kenzo SS13

La boucle est ainsi bouclée ! Je n'ai plus 14 ans mais j'ai mes Vans Kenzo au pied. Les saisons passent, les imprimés changent mais la collaboration reste.

Au même moment Juergen Teller photographiait le mannequin Daria Werbowy skate chicissime gainé de cuir sous le bras et Luggage à la main pour la campagne Eté 2011 de Céline, froissant par la même parfois les puristes de la Street Culture. (CF : Kidult) Le street intégrant l’univers du luxe, les codes du sportswear sont définitivement inscrits dans l'ADN actuel du Prêt à porter haut de gamme. Phoebe Philo radicalise ainsi l'image de Céline et apporter une désirabilité sans précédant à l’un des fleurons du groupe LVMH.

© Céline SS11
© Céline SS11

Les skates shoes Céline FW13? Objet de toutes les convoitises, sold out dans toutes les boutiques. Véritable luxe ultime, elles se déclinent en python, astrakan ou pony, en quelques mots on la porte pour regarder les autres faire du sport, rejoignant le concept des "poseurs" idée souvent reprise par les "véritables" skateurs.

Après tout c'est la rentrée on peut « poser » un peu et on reprendra nos skateboards l'été prochain !

D’ici là, de façon à vous aider à faire un choix dans les nombreux modèles de skate shoes en boutique cette saison, nous avons sélectionné une shopping List rien que pour vous ! A vos skates, prêts, foncez !!



1 Lanvin 325€ sur Mr Porter
2 Converse 65€ sur Sarenza.com
3 Balenciaga 395€ sur Balenciaga.com
4 Veja 99€ sur Centre Commercial
5 Nike 120€ sur Nike
6 Céline 750€ (boutique uniquement) 
7 Twins for Peace by Julien David 170€ sur Twinsforpeace.com
8 Saint Laurent Paris 395€ sur Mr Porter pour Hommes et sur Mytheresa pour Femmes 
9 Vans 65€ sur Vans
10 Givenchy 550€ sur Mytheresa

W.

dimanche 1 septembre 2013

Lettre à Lisbonne…



L’été, la saison de tous les permis, de tous les voyages, de toutes les découvertes ; l’été, cette lente et douce pause dans la frénésie quotidienne qui nous permet d’oublier, de nous évader, de voyager. Plages paradisiaques, city trip européen, trek bio ou encore repos ensoleillé au son des cigales, toutes les destinations sont bonnes pour une escapade bien méritée. Une rencontre, un coup de cœur, une émotion particulière, certaines destinations marquent cependant beaucoup plus que d’autres et nous rappelle pour toujours des souvenirs impérissables, parfois vécus, parfois rêvés, parfois fantasmés, ils nous incitent au voyage. Mlle S. qui partage avec nous de façon régulière ses périples aux quatre coins du monde, nous raconte son histoire d’amour avec la capitale portugaise. Lisbonne pour les francophones, Lisboa pour les puristes ou encore LX pour les branchés, la capitale européenne la plus occidentale n’en finit de faire chavirer les cœurs et d’attirer chaque année de plus en plus de passionnés à la recherche d’une douceur de vivre si particulière. Mais n’en disons pas plus et laissons place  à notre baroudeuse chic qui nous livre, loin de tout cliché touristique, une véritable déclaration d’amour à cette ville riche en couleurs encore si méconnue.

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Lisbonne est une capitale européenne différente des autres… Elle a une âme, elle vit, nous parle, nous fait vibrer et comme dans toute relation émotionnelle il faut s’y ouvrir pour la vivre pleinement à son tour.

Saudade

En son livre Au Portugal de 1912, A.F.G Bell écrit : "le saudade célèbre du Portugais est un désir vague et constant pour quelque chose qui ne peut pas, n'existe pas et probablement, pour quelque chose autre que le présent, une rotation vers le passé ou vers le futur ; pas un mécontentement actif ou une tristesse intense mais un wistfulness rêvant nonchalant."

Comme toutes les profondes et sincères émotions, ce mot ne se traduit pas, il se vit. Pour toi, Lisbonne, je fais cette rotation vers le passé et le futur pour tenter avec quelques pauvres mots de t’écrire cette riche affection, cet amour…

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

Car tu me manques, oui tu me manques et cela m’emplit de joie. Ta chaude étreinte me rassure, elle est en moi, alors même qu’il existe cette distance entre nous. J’apprends à nouveau, en te découvrant toujours un peu plus, ces émotions que l’on découvre tout enfant. Ce déchirement, du sein qu’on abandonne, quand on souhaiterait y rester accroché. Cette absence, impatiente, quand on voudrait l’éternité.

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards
© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

Mais j’ai aujourd’hui le courage d’aimer ton absence. Par la même, de vivre ta présence. Je sais que tu m’attends…

J’ai souffert autrefois. Déchirée, Méprisée. Abandonnée. Et je t’ai rencontrée… Saudade…

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

Tes contours sont nombreux, tes détours sont riches, ton passé te rend superbe. Malmenée, aussi, tu l’as été, et pour tout ça je me reconnais en toi. Imparfaite, dure, vraie, conquérante et aimante. Comment ne pas ressentir ce sentiment indéfinissable ? Tu prends ton temps, tu te reconstruis, je veux te soutenir car tu me rends bien plus par ta sincérité. A chaque regard que je pose sur toi, je le sais…

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

N’essayons donc pas de mettre des mots. Tentons de nous apprivoiser ! Pas de faux semblant, que la vérité. Rien n’est plus simple, et pourtant, rien n’est moins aisé. Saudade… Je serai patiente. Saudade… Je serai vivante… Saudade… Je serai aimante.

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

Il n’y a pas de mot pour te décrire, c’est vrai. Et je sais aujourd’hui que je n’ai plus besoin de toi car je t’ai. Boa viagem, Lisboa espera por ti !

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards
© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

Peito Ao Vento

Affronter l’adversité, envers et contre tout… Créer, toujours ! Quel autre pays, quelle autre nation que le peuple Portugais pour représenter cette énergie créatrice alliée à ce respect du passé et cette fidélité de l’héritage ? Je n’en ai trouvé d’autre exemple.

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

Les Portugais portent cette énergie en eux, mais aussi sur eux, au travers de tatouages à profusion, qui les rendent d’autant plus beaux ! La ville, quant à elle, arbore ce mariage du passé et de la modernité sur ces murs. Le Street Art prend alors tout son sens … Une simple ballade dans la capitale Lisboète se transforme alors en véritable activité culturelle.

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

La chance de s’exprimer est donnée à tous, il suffit de la saisir et de continuer à tout faire pour exister, peito ao vento ! De continuer à rire, chanter et danser…

Et puisqu’il est questions de chanter, de danser, de vivre, voici quelques un des artistes, musiciens, entrepreneurs qui nous ont émus et qui font de Lisbonne une ville vivante  et pétillante.


Groupe de rock, composé par Pedro Bento, Pedro Ferreira, Raul Fino, Tiago Proença et Jorge Ramalho, nous communique  leur rage de vivre et l’espoir d’une génération toute entière qui souhaite connaître enfin une véritable mutation de la société.

Véronique Boutique, Travessa do Carmo, n1, Lisbon

Véronique Laranjo, sans doute la plus Parisienne des Portugaises, importe le style inimitable parisien dans l’autre plus belle capitale Européenne. Mobilier Art Déco, sélection juste alliant jeunes créateurs à la pointe de la mode, d’Orla Kiely à See by Chloé en passant par Corpus Christi ou encore Paul&Joe Sister, savamment mixé avec des pièces vintage de luxe à prix très très doux – un must !




Le plus connu des artistes Portugais, récemment exposé au Centre Georges Pompidou, il couvre pour notre plus grand bonheur les murs Lisboète, Moscovites ou encore new-Yorkais d’étonnant visages d’hommes et de femmes ou l’émotion explose dans des nuances de blanc, de noir ou de sépias et que l’on croise parfois avec plaisir au détour d’une ruelle ou d’une place au cœur de Lisbonne.

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

Inventaire à la Prévert forcement incomplet, il m’est impossible de vous livrer en quelques lignes l’ensemble des coups de cœur si nombreux que m’ont livrés cette ville devenue si chère à mon cœur. Peut-être vous en dirais-je un peu plus lors d’un prochain billet ; en tout cas, une chose est certaine, impossible de m’en lasser, impossible de ne pas y succomber, cet été, au bord du Tajo, sous le soleil Lisboète je serai ! ;-)

© Mlle S. pour Les Garçons aux Foulards

Mlle S.